Il aura fallu patienter deux ans avant de voir arriver la version cabriolet de la très efficace 458 Italia. L’attente valait-elle le coup ? Sans aucun doute. Essai de l’une des stars de ce début d’année.
Avec sa 458 Spider, Ferrari entend frapper un grand coup. Tout d’abord, parce que ce cabriolet abandonne le couvre-chef en toile, tradition dans la lignée des sportives à moteur central de la marque depuis la 348 GTS en 1993.
L’insolente 458 Spider, lui préfère un toit en dur rétractable qui reprend d’une certaine façon le concept élaboré par Léonardo Fioravanti pour la 575 Superamerica.
A la différence près, qu’ici le moteur se situe à l’arrière de l’auto, et qu’il y a donc a priori peu de place pour ranger un toit de la sorte ! Il en fallait plus pour décourager les ingénieurs de Maranello.
La cinématique permet de superposer les deux panneaux alu, qui viennent se ranger sous un couvercle inédit. Un système rendu possible, grâce à une custode arrière indépendante, qui se range dans la cloison lors de la manœuvre. Ce processus n’est toutefois pas sans conséquence sur le dessin : le huit cylindres en V est désormais dissimulé par un nouveau capot moteur, qui offre une aérodynamique revue et de nouvelles entrées d’air.
Esthétiquement, le pari est réussi et fidèle à l’histoire de la marque. Il suffit pour s’en convaincre, d’observer le profil qui n’est pas sans rappeler celui du premier cabriolet à moteur central du constructeur : la Dino 246 GTS. La preuve par l’image grâce à notre galerie photos. Décapsulage oblige, le châssis a reçu divers renforts au niveau de la cellule centrale et de la cloison arrière. L’impact sur la balance semble limité : Ferrari annonce un poids à sec de 1430 contre 1385 pour le coupé.
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