Ferrari a mis tout son savoir-faire dans son nouveau haut de gamme et autant vous le dire tout de suite, cela se sent !
«Alors, c’est bien ?» Cette question, je l’entends après chaque essai, à fortiori lorsqu’il s’agit d’une «supercar». Généralement, ma réponse est mitigée : «Oui, mais…».
Avec la F12 Berlinetta, pas de «mais» : ma réponse est plutôt du style «Ah oui, ça, c’est vraiment bien !».
Voilà longtemps que je ne m’étais plus autant enthousiasmé pour une pure sportive. La dernière voiture en date qui m’avait laissé une impression aussi positive, c’était - dans un registre très différent évidemment ! - la Tesla Model S.
Mais avant de vous faire partager mes sensations ressenties au volant de cette incroyable machine italienne, revenons sur sa genèse...La F12 remplace la 599 Fiorano. Il s’agit donc de la «grosse» Ferrari traditionnelle, deux places à moteur V12 avant, digne héritière de la lignée des 512BB et autres Testarossa. Mais à part l’architecture générale, tout est nouveau, à commencer par la monocoque faisant appel à… 12 types d’aluminium différents, dont certains n’avaient encore jamais été utilisés dans l’industrie automobile.
Résultat : une rigidité torsionnelle augmentée de 20% et un poids en baisse d’une petite centaine de kilos (pour arriver à 1.525). Un résultat impressionnant, que l’on doit aussi aux dimensions plus compactes de la nouvelle venue. Grâce à la miniaturisation de la boîte de vitesses (pourtant désormais à double embrayage) et de la suspension arrière, F12 se permet en effet d’être plus courte, plus étroite et plus basse que la 599 tout en proposant autant de volume intérieur. Elle offre aussi un centre de gravité abaissé et un empattement plus court.
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