Avec 403 chevaux, un look particulièrement réussi et une technologie aussi exclusive, on pourrait s’attendre à ce que la Fisker Karma soit absolument hors de prix.
On parle pourtant de 85.000 euros hors TVA.
Largement compétitif par rapport aux limousines hybrides proposées sur le marché.
Quel est donc le secret d’Henrik Fisker ? «Entre autres choses, nous n’avons pas voulu faire une voiture trop exclusive. Je ne pense pas que la personne qui achète une voiture à si haut contenu technologique se soucie trop de savoir si son miroir de courtoisie est celui qui a mis le plus longtemps à être fabriqué. Nous appliquons donc des procédés de production de grande série : pas question de manufacture comme chez Bentley ou Aston Martin.»
Dans l’habitacle, on retrouve d’ailleurs de nombreuses pièces empruntées à la grande série, comme par exemple des boutons provenant de chez GM. Le moteur essence est lui aussi issu de la gamme General Motors : c’était le 2 litres turbo 260ch de la Pontiac Solstice, avant que celle-ci ne disparaisse lors de la restructuration du géant américain.
La présentation de l’habitacle est quand même d’une élégance rare, avec des matériaux nobles et élégants et surtout une grosse console centrale sous laquelle sont cachées les batteries. Une vitre permet d’ailleurs de les voir : «C’est le cœur de la voiture, nous avons donc voulu le montrer, à l’image du moteur d’une Ferrari», explique Henrik Fisker.
L’habitabilité, limitée à quatre personnes, est toutefois un peu décevante pour une voiture de 5 mètres de long, d’autant plus que le coffre n’est pas énorme non plus. Il fallait bien caser les batteries et les deux moteurs électriques de 150 kW chacun quelque part !