Personnellement, j’adore la SLS. Cela ne date pas de ma participation aux dernières 24 Heures de Spa au volant de la version GT3 (voir essai course sur ce site) mais de mon tout premier essai du coupé de série.

Rares sont les supercars à offrir un compromis aussi réussi entre confort, sensations et efficacité.

Pour moi, la suspension d’origine était parfaite. La nouvelle solution pilotée serait-elle plus que parfaite ?

Difficile de répondre sans avoir eu l’occasion de tester les deux configurations le même jour. Disons qu’ainsi équipé, le roadster offre un compromis au moins aussi convaincant que le coupé d’origine. C’est déjà un exploit !

Sur route, le confort est irréprochable, ce qui permet de profiter longuement de la force et du bruit inimitable du V8 AMG 6.2. La SLS Roadster est même une de ces rares sportives avec lesquelles vous effectueriez bien un Bruxelles-Nice dans la journée sans réserver une séance de massage à l’arrivée !

Pourtant, sur circuit, elle se révèle à la fois efficace, joueuse et facile à appréhender. Comme vous pouvez le voir sur les photos de cet essai, nous nous sommes fait plaisir durant la séance photo et la SLS s’est toujours montrée parfaitement à l’aise. Autant lorsque nous attaquions vraiment que lorsque nous en «remettions une couche» pour les hommes d’images.

Bien sûr, c’est en position «Sport Plus» qu’elle se montre la plus efficace. ESP déconnecté, elle montre une propension naturelle au sous-virage mais il est très facile d’inverser cette tendance en donnant un petit coup de volant au bon moment ou en jouant avec l’équilibre des masses. A l’accélération, le décrochage du train arrière intervient de manière progressive et facile à contrôler.

Un pur bonheur, durant lequel vous vous moquez éperdument de savoir si vous disposez ou non de portes papillon !

Photos : Ghislain Balemboy

Stéphane Lémeret

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