Apparue en 2007, l’incroyable Nissan GT-R bénéficie de nombreuses améliorations, gagnant notamment 45 chevaux pour encore mieux enterrer la concurrence…
Du Nürburgring - où elle a été mise au point – au circuit de Spa-Francorchamps, où nous avons eu le bonheur de l’essayer, une Nissan GT-R 2011 menée sportivement ne requiert qu’une heure de route.
Que ce soit d’un côté ou de l’autre de la frontière germano-belge, elle fait en tout cas preuve de la même efficacité.
La première mouture, lancée il y a moins de quatre ans, avait déjà fait l’effet d’une bombe dans le monde des GT à très hautes performances : pour le prix d’une Porsche 911 «de base», vous pouviez disposer d’une voiture plus efficace que la version GT2 du coupé de Zuffenhausen.
Avec 45 chevaux de plus, des suspensions retravaillées, plus d’appui aérodynamique et pas mal d’autres petites améliorations en tous genres, la version 2011 de la GT-R enfonce le clou, pour une augmentation de prix seulement symbolique.
Esthétiquement, les modifications ne sont ni nombreuses ni spectaculaires mais les «feux de jour LED» ajoutés dans le pare-chocs avant affinent grandement la silhouette. Le nouveau dessin de la partie avant, combiné au pare-chocs arrière et au diffuseur retravaillés, offre 10% d’appui supplémentaire. Pourtant, le Cx a encore gagné un point, passant de 0,27 à 0,26. Les plus observateurs remarqueront aussi les sorties d’échappement élargies et l’antibrouillard arrière à LED.
Dans l’habitacle, les changements sont encore plus discrets qu’à l’extérieur. Les matériaux se veulent simplement plus haut de gamme, avec davantage de carbone et de chrome, ainsi que des palettes de commande de boîte de vitesses en magnésium. A noter que notre modèle d’essai était une Black Edition, recevant notamment des sièges Recaro d’origine.
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