Après des mois de patience, nous avons enfin eu l'opportunité de nous faire peur sur le circuit de l'Eure au volant de la Porsche ultime. Un plaisir sans égal !
"The Widowmaker". Littéralement, la faiseuse de veuves... C’est ainsi que les passionnés britanniques surnomment la GT2 depuis sa première version. Ma femme n'est pas au courant...
Il faut dire que la fiche technique du modèle a de quoi impressionner même les pilotes aguerris : 620 ch., pour moins de 1370 kg., ce qui donne un rapport poids/puissance de… 2.2, une valeur réservée aux F1 il n’y a pas si longtemps. La mécanique a été retravaillée, mais la GT2 a surtout subit une cure d’amaigrissement de 70 kg., qui se traduit pas un équipement réduit, une finition simplifiée, des vitrages allégés, et l’omniprésence de carbone.
Les performances annoncées ont de quoi impressionner : 0 à 200 en moins de 10 secondes, et 330 km/h en viresse maxi! Mais le pire est à venir : extrapolée de la 997 Turbo, la GT2 RS n’en conserve que la transmission arrière, elle doit donc passer au sol une puissance de 310 ch. par pneu, au lieu de 120 pour la turbo. Or un coup d’œil rapide aux jantes me confirme ce que je soupçonnais : les pneus sont à peine plus gros ! Il va donc falloir être délicat avec le pied droit, ce qui n’est pas dans nos habitudes.
L’ambiance de l’habitacle est aux antipodes de celle d’un cabriolet Turbo Tiptronic « toutes options cuir caramel souple boiseries en loupe de myrte lecteur de DVD avec prise USB », mais rappelle plutôt celle les versions sportives de la marque, GT3 RS ou GT2. Cela est dû à la présence de l’Alcantara gris, aux petites touches de rouge qui égayent l’habitacle, à la console centrale évidée et à la présence de l’arceau.
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