Avec la Ghost, Rolls-Royce s’installe sur un nouveau segment du marché. A ses risques et périls ? Pas vraiment. Le constructeur de Goodwood a mis toutes les chances de son côté. Le résultat est une agréable surprise !
Essayer celle que l’on a surnommée la « Baby Rolls » est une faveur qui ne se refuse pas. Il faut dire que la Ghost a véhiculé énormément d’interrogations ces derniers mois. Quatrième Rolls-Royce de l’ère BMW et première à venir jouer dans la cour des berlines haut de gamme aux « dimensions conventionnelles », elle va devoir répondre aux attentes des inconditionnels de la marque et aux desiderata d’une clientèle étrangère aux mœurs de Goodwood. Mission impossible ? Pas du tout. Car, chez Rolls-Royce, avant de lancer un nouveau produit, les ingénieurs et artisans prennent le temps de la réflexion et se donnent les moyens de sa concrétisation...
Cette Ghost le prouve de visu. Question gabarit, elle se présente avec des cotes un rien supérieures à la concurrence. L’idée n’est pas de snober ses rivales Bentley Flying Spur ou autres Mercedes Classe S, mais bien de véhiculer l’image aristocratique façonnée au fil des décennies. L’air de famille conféré à cette Ghost va dans le même sens ; cette Rolls-Royce ne pouvant pas nier sa filiation avec la Phantom et ses déclinaisons. La Flying Lady s’en serait-elle offusquée ? Pas sûr. Par contre, les clients, eux, restent assez conservateurs...
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