Dès les premiers kilomètres je suis impressionné par la légèreté de la direction. L’auto est légère, 1370 kilos mais tout de même !
Lors maigres lignes droites j’offre au V12 les moyens de s’exprimer. L’accélération est dantesque et semble ne jamais vouloir s’arrêter. Malgré la puissance la motricité est sans faille.
Merci le système de contrôle de traction. La Zonda F enchaine les virages avec une grande agilité. Contrairement à ce que son esthétique pourrait laisser croire, nul besoin de batailler avec l’auto pour la contrôler.
Au contraire une conduite douce et fine est de mise. Si les sensations fortes sont dela partie dès que l’on écrase la pédale de droite, il en va de même lorsque l’on joue avec celle du milieu !
Les freins céramiques Brembo dissimulés derrière les jantes en magnésium mordent très fort. Ils semblent même plus efficaces que ceux de la Ferrari Enzo dont ils sont dérivés.
Les rapports tombent très facilement provoquant par la même occasion un hurlement titanesque du V12.
La Zonda F est un objet de rêve, l’aboutissement d’années de travail pour un artisan automobile comme il n’en existe plus. Les collectionneurs ne se sont pas trompés : les Zonda se sont arrachées et la côte ne cesse de grimper.
Aujourd’hui Pagani est attendu au tournant avec la Huayra, sa nouvelle création qui on l’espère est tout aussi réussie !
Laurent André
V12 GT
L'émotion automobile