Jaguar a récemment publié ses résultats financiers, les meilleurs de toute son histoire.
Avec un résultat net de £ 1 043 000 000, soit près de 900 millions d'Euros, les dirigeants de JLR peuvent se féliciter de la stratégie mise au point avec Ratan Tata peu après le rachat du groupe à Ford.
Contre toute attente et malgré la crise de 2008 qui a ébranlé la totalité du secteur, Tata Motors a donc brillamment réussi son entrée dans le monde de l’automobile de prestige, en ayant réussi à rentabiliser aussi rapidement une marque considérée par son ancien propriétaire comme impossible à redresser, en dépit des sommes considérables investies sur près de deux décennies et du concours de brillants dirigeants spécialisés dans le haut de gamme, tels que Walter Hayes.
Mais les plans de la marque ne s’arrêtent pas là. Au contraire, car les ambitions de JLR sont presque sans limites. Cela est illustré par la récente décision de construire une usine de production de moteurs à coté de Birmingham, d’un coût de £ 400 000 000, mais aussi d’une autre unité en Inde, près de Pune, où Tata possède déjà une unité et ou Land Rover prévoit le montage d’une usine d’assemblage, ou d'une importante usine en Chine.
La capacité totale de ces usines devrait dépasser les 500 000 moteurs par an, ce qui laisse entendre un sérieux accroissement de la production des modèles Land Rover et Jaguar ! Cela concernerait bien entendu les modèles d’accès, tels que l’Evoque ou la future petite X-Type.
Land Rover pourrait donc atteindre les 350 000 unités par an, Jaguar 200 000.
Le groupe a produit 232 889 véhicules en 2010, en croissance de 19% sur 2009. A noter en particulier l’augmentation de 30% des ventes de la vénérable Range Rover, une icône du luxe décontracté s’il en est une !
De quoi faire regretter à William Clay Ford Jr. sa décision hâtive…
Charles Paxson
V12 GT
L’émotion automobile
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