Sur fond de crise financière internationale, le Salon de Francfort 2011 a ouvert ses portes.
La quasi-totalité des constructeurs y expose leurs nouveautés, et ce millésime a déjà reçu la note maximale des spécialistes et amateurs de GT. Vous y retrouverez, pas forcément dans l’ordre d’importance, la toute nouvelle Porsche 911, la Ferrari 458 Spider, la Bentley GTC, les AMG SLS Roadster et SLK 55, les Audi S7 et S8, ou encore Lamborghini.
A noter tout de même que sur la petite vingtaine de constructeurs de GT présents, les allemands en représentent l’essentiel, avec les marques AMG, Audi, Bentley, BMW, Bugatti, Lamborghini, Maybach, Mercedes-Benz, Porsche, et Rolls Royce. Cette suprématie n’est pas le fruit du hasard, mais plutôt le résultat d’une stratégie de développement à long terme conjuguée à une gestion rigoureuse. Cette doctrine économique ressemble d’ailleurs étrangement à celle qui a été appliquée à l’Allemagne dans son ensemble, avec les résultats que l’on connait.
Nos hommes politiques, dont la ligne de conduite est souvent plus louvoyante que celle d’un cyclecar des années trente à pleine vitesse, et dont le manque d’imagination rivalise avec les stylistes des productions automobiles de l’ère soviétique, devraient peut être s’inspirer de cet exemple. Peut-être en effectuant un stage chez Ferdinand Piëch, le visionnaire patron du groupe VW ? Il commencerait certainement par leur faire passer 30 jours sur la chaîne de montage, histoire de leur redonner le goût du travail bien fait…
Charles Paxson
V12 GT
L’émotion automobile
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