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Extérieurement, c’est – comme souvent – du côté des boucliers qu’il faut chercher la nouveauté. Ceux-ci, redessinés, viennent donner une allure un peu plus avenante, moins placide à l’auto tout en respectant bien sur les codes élémentaires de discrétion et de bienséance en vigueur à ce niveau de gamme. Rien d’ostentatoire donc, pas même l’imposante calandre chromée surmontée du «M» ?

Comme c’est désormais la norme, et comme cela sera obligatoire dans certains pays dès 2012, une rangée de LED faisant office de feux de jour fait son apparition, en plus des blocs optiques avant et arrière retravaillés. Pour en finir avec la partie esthétique, signalons encore l’apparition de nouveaux rétroviseurs. Ces quelques arrangements viennent élargir encore un petit peu l’envergure de l’auto, dont la largeur augmente de 17 millimètres et la longueur de 11 millimètres, portant les dimensions de la 62 à 6,17 mètres sur 2 de large (5,74 mètres de long pour la 57).

Les versions «S» des Maybach 57 et 62 profitent de leur nouveau visage pour prendre encore un peu de muscle, et voient leur V12 6 litres gagner 18 chevaux pour désormais en revendiquer 630. Le couple, lui, reste dantesque, avec plus de 1.000Nm !
A contrario, la courbe de consommation part à la baisse, avec une consommation moyenne désormais attendue à 13,8l/100km, soit des rejets de CO2 de 368 grammes par kilomètre.

Ce n’est pas un hasard si la Maybach est elle aussi présentée en Chine, puisque l’Empire du Milieu s’annonce comme le future Eldorado pour les constructeurs d’Automobiles, et plus encore les constructeurs de prestige. Tel un chercheur d’or, Maybach espère donc y faire fortune, et ainsi faire décoller ses ventes, cantonnées à 200 exemplaires seulement l’an dernier. Et pour ce faire, Maybach n’a pas hésité à faire appel aux services de la chanteuse Leona Lewis pour la présentation de son modèle, hier soir, à Pékin.

Nicolas Morlet

V12-GT

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