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Touring car

 

Bristol 405 Coupe vert intérieur

C.R. Ghislain Balemboy

Sa carrosserie a une allure folle : les gênes Bristol sont bien présents, avec ses formes lisses et ses galbes marqués, mais elle a une présence plus forte, une je-ne-sais-quoi d’Aston Martin qui lui donne un cachet supplémentaire. D’ailleurs, sa couleur, un vert pâle métallisé, est assez proche du fameux vert de Newport Pagnell, que l’on verra plus tard sur les DB5 entre autres.

 

J’en fait le tour par deux fois, afin de bien m’imprégner de ses formes, et je m’arrête un instant sur ses embryons d’ailerons qui surplombe les feux arrières. Ces mini dérives devaient sans doute apporter un gain de stabilité à « haute » vitesse, du moins dans l’esprit des ses créateurs ! Autre excentricité britannique, son phare longue portée planté au beau milieu de sa calandre lui donne un regard un peu menaçant, propre à envoyer sur la file de droite les automobiles plus modestes qui croiseraient sa route.

 

Je tire sur la délicate poignée de porte, qui fait très Carrozzeria Touring, et je m’insère dans l’habitacle. Je suis immédiatement surpris par sa luminosité et par son espace : je peux étendre des jambes, remuer les bras et les épaules. La position de conduite est assez naturelle, et le tableau de bord est plutôt rationnel : les 7 cadrans Smith sont rangés autour de la colonne de direction, à l’intérieur d’une visière anti-éblouissement, chose assez rare pour l’époque.

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