Quand on évoque Maserati, les plus jeunes pensent aux 3200 GT, Quattroporte et autres MC12. Il est vrai que l’histoire de la marque au trident est suffisamment tourmentée pour que l’on puisse omettre son passé glorieux.
C’est dans les années cinquante que la marque de Modène va commencer à construire des voitures de petite série en parallèle à ses redoutables modèles de compétition. La 450S fait partie de ces Maserati qui ont contribué à construire le mythe.
Cette voiture fut inaugurée en 1957 à l’occasion des 1 000 km d’Argentine, où très vite elle mena la danse, grâce au coup de volant aiguisé de ses deux pilotes d’alors Stirling Moss et Juan Manuel Fangio. Néanmoins, c’est à Sebring que la 450S, alors voiture la plus véloce du plateau, fit connaissance avec la victoire. Au fil de la saison, elle a su s’imposer comme étant une voiture rapide qui exige des mains de maître pour affoler les chronos.
Rien d’étonnant lorsque l’on sait qu’afin de battre sur l’asphalte des plus grands circuits, les Ferrari à moteur V12, Maserati a pris le pari de concevoir un V8, à quatre arbres, développant pas moins de 400ch. Ce joyau de technologie lui permet d’accrocher une vitesse de pointe supérieure à 250 km/h et d’abattre le 0 à 160 en 11 secondes. Des chiffres qui impressionnent encore !
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