Après une première édition très remarquée en 2015, l'organisation avait la lourde tâche de faire au moins aussi bien pour cette rentrée 2016. Voyons ce qu'il en est...
Il est vrai que certaines années sont plus fournies en évènements automobiles que d'autres. C'est le cas en 2016 avec Le Mans Classic et le Mondial de l'Automobile de Paris. Si ce dernier s'est révélé très décevant, ce n'est pas du tout le cas du Mans Classic, bien au contraire... Ce qui rend plus difficile la possibilité de sortir du lot pour les plus petits évènements, notamment d'anciennes.
Pour cette nouvelle édition, l'organisation des Grandes Heures Automobiles a vu les choses en grand. Non seulement les paddocks ont doublé de surface, mais le nombre de stands de partenaires et boutiques a lui aussi augmenté. C'est donc un véritable petit village qui prenait place au centre de l'anneau de vitesse de Linas-Montlhéry.
La première journée s'est déroulée sous un soleil radieux, mais le climat parisien a vite repris le dessus avec un Dimanche plus couvert, voire pluvieux. Ce qui n'a pas arrêté les 15 000 visiteurs d'apprécier le spectacle offert par les 160 participants. Malheureusement la répartition des véhicules en 9 plateaux n'étaient peut-être pas la plus évidentes qui soit, ce qui rendait difficile de savoir quand allaient entrer en piste les différentes autos croisées dans les paddocks.
Pourtant, il vous était possible de croiser de véritables perles rares sur le tarmac de l'Autodrome. Plusieurs Voisin de la collection de Peter Mullin avait fait le déplacement pour l'occasion. Plus récente mais tout aussi incroyable, une Jaguar Type D a pu offrir un spectacle d'une autre époque, notamment lors de la nocturne du Samedi soir. Continuons d'avancer dans le temps avec la présence d'une Saleen S7R, aussi rare qu'impressionnante.
Empruntant une partie de l'anneau et une partie du circuit routier, les pilotes ont eu le droit à un saut dans le temps et le public aussi. La première fois que l'ont découvre le banking, au volant comme en spectateur, reste toujours un moment inoubliable.
En voulant offrir une trop grande diversité au sein des plateaux, l'organisation aura un écueil à éviter : celui de proposer un résultat final moins homogène qu'au départ. L'édition 2017 sera probablement décisive quant à la direction que prendra cet évènement.
Ghislain Balemboy
V12 GT
L'émotion automobile
Photos : Vincent Martin - CM-Arte.com
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