Mythique, épique, magique… les adjectifs viennent à manquer lorsqu’il s’agit de qualifier cet évènement incontournable qu’est Le Mans Classic. V12 GT était présent pour vous faire vivre de l’intérieur ces 24 heures classiques.
Passionnés d’automobiles de collection et propriétaires se donnent rendez-vous tous les deux ans quelques semaines après les 24h du Mans, sur ce même circuit de la Sarthe, afin de vivre et partager leur passion commune. Entre les nombreux véhicules stationnés dans les différents clubs et les paddocks remplis de véhicules de compétition, déambuler dans l’enceinte générale -ne serait-ce que quelques heures- ne vous laissera pas indifférent.
Bien évidemment, la meilleure façon de profiter au maximum du Mans Classic est d’arriver au plus tard le Vendredi matin. Après les sessions clubs, c’est le Jaguar Historic Challenge qui a pris la piste pour se préparer à leur course du Samedi. Il était donc devenu presque normal de voir s’affronter Type D, Type C ou encore Type E Lowdrag, sur une piste d’ordinaire réservée aux LMP1, LMP2 ou autres GTE modernes. S’en est suivi un saut dans le temps avec l’incroyable Groupe C dont tout passionné des 24h du Mans ne se lassera jamais, tant ces autos sont aussi impressionnantes qu’effrayantes.
Mais venons-en au cœur du sujet, à savoir les 6 plateaux répartis par ordre chronologique, regroupant les véhicules ayant participé au fil des années à l’épreuve d’endurance mondialement connue. C’est le Samedi à 16h, après quelques parades de marques (notamment BMW et Ford), que le premier départ couru a eu lieu, sur cette même ligne droite des stands qui venait d’être témoin de l’incroyable victoire de Porsche quelques semaines plus tôt. Pour l’occasion, la star américaine Pharrell Williams, lui-même amateur de belles mécaniques, a fait le déplacement pour donner le feu vert aux pilotes.
Pendant les 24h qui ont suivi, les différentes époques se sont succédé, laissant place à un spectacle d’un autre temps. Si chaque pilote visait évidemment une place sur le podium, en Ford GT40 comme en Aston Martin DB4 GT, ce résultat ne dépendait pas seulement de leurs aptitudes à manier des véhicules dénués de toute aide à la conduite, mais aussi grâce aux prouesses des mécaniciens capables de régler carburateurs Weber et autres câbles d’embrayage en un éclair.
Sous un soleil de plomb, les odeurs d’hydrocarbures et de gomme brûlée ont vite envahi l’ensemble de l’enceinte générale, jusqu’au pied des pins formant la forêt au Sud du circuit. On pouvait même apercevoir une Ferrari 250 LM ou une Porsche 917 se refléter dans l'asphalte de la bute des Hunaudières, située entre la deuxième chicane et le virage de Mulsanne. Mais une fois la nuit tombée, place aux turbos rougis lors des phases d’accélération et aux flammes lors des descentes de rapports. Un spectacle aussi beau qu’irréel, pour lequel il vous faudra patienter jusqu’en Juillet 2018 si vous souhaitez le vivre de nouveau !
Ghislain Balemboy
V12 GT
L’émotion automobile
Photos : Vincent Martin – CM-Arte.com
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