Le Rallye de Paris est aujourd’hui un des rares événements hors du commun restant aux passionnés, dans un monde où l’automobile est vue comme une source de nuisances, juste bonne à alimenter les recettes fiscales. Mais heureusement, il nous reste encore quelques fenêtres de liberté dans lesquelles des mythes automobiles modernes et légendaires peuvent encore s’exprimer à papillons grand ouverts !
Cette course, est régie bien plus par la passion des pilotes qui l’animent que par des prétentions chronométrées, et cela malgré le taux moyen de chevaux à vapeurs exprimé par mettre carré, qui est proprement impressionnant. Cette année, le Rallye de Paris se déroulait durant le Week-End du 21 Mars en deux volets : une épreuve routière et une épreuve sur circuit.
La première partait de Paris pour rejoindre Magny-Cours où les purs sang se sont démenés sur la piste. Puis elle a conduit les concurrents à Beaune où ils ont passé une nuit de récupération active, avant d’attaquer au petit matin l’asphalte du Circuit de Dijon-Prenois. Bien évidemment, ces épreuves routières tenaient plus de la liaison que de la « spéciale ». D’ailleurs aucun chronométrage n’a été mis en place et la direction de course recommandait d’un voeu pieux aux concurrents de respecter le code de la route. Ces étapes de liaisons étaient surtout l’occasion de superbe rencontres, tant le cortège des 200 voitures engagées n’avait rien d’ordinaire: on y retrouve des Ferrari en pagaille, des Porsche de toutes les générations de la Carrera GT à la 911. Notons aussi la présence lors de cette édition du Rallye de Paris d’une Alfa 8C Competizione, d’une Bugatti Veyron, de Ford GT et autres Lamborghini Murcielago LP640 et Gallardo, sans oublier quelques anciennes remarquables parmi lesquelles une superbe Cobra, des Ferrari F40 et bien d’autres automobiles d’exception.
Charles Paxson
V12 GT
L'émotion automobile
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