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Sens en pagaille

Aston Martin V12 Vantage RS anthracite pommeau de vitesse

C.R. Ghislain Balemboy

Le tour du propriétaire terminé, il est temps de s’installer à bord. Et là - ô agréable surprise ! - en passant d’un habitacle à l’autre, l’esprit se met en mode « Jeu des sept erreurs », tant les points communs sont nombreux. Si les sens sont en éveil, c’est néanmoins la vue qui prend le dessus ; le regard prenant le temps d’admirer chaque détail de ces habitacles « jumeaux » dont la conception se base avant tout sur le luxe et l’exclusivité. Cette réalisation intérieure abuse donc sans modération du cuir, de l’Alcantara, d’inserts en carbone mat et de placages laqués « black piano ». L’envie de découvrir en touchant est irrépressible et les effluves des matériaux utilisés flattent l’odorat. Résultat, dans ces cocons, le sentiment de bien-être est omniprésent et, surtout, ne lasse pas !

Question mobilier, si ces intérieurs disposent tous deux d’une console centrale bombée laissant toujours à portée de main l’ensemble des commandes, ils se distinguent dans leur manière de recevoir. La DBS se dote de sièges confortables s’adaptant à la morphologie de chaque passager, tandis que la V12 Vantage invite à prendre place dans des baquets à coque de carbone. Maintenant extrêmement bien et assurant des positions de conduite frisant la perfection, ces sièges ne se distinguent que par l’importance de leur rembourrage, avec comme conséquence directe : confort de GT pour la DBS et de sportive pur jus pour la V12 Vantage. Enfin, si la DBS se révèle plus habitable que la V12 Vantage, cette dernière ne décline pas pour autant l’invitation au voyage. Il faudra seulement un peu de bon sens pour organiser l’espace au dos des sièges et s’arranger avec un coffre à la contenance limitée. Mais bon...

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