La Z4 Roadster et la Z4 Coupé ne sont plus, vive la Z4 « Coupé – Cabriolet » ! Pour BMW, la formule change certes, mais pas les valeurs fondamentales du roadster. La nouvelle Z4 le prouve à bien des égards...
Avec sa seconde génération de Z4, BMW vient jouer le trouble-fête dans la cour des roadsters « coupé - cabriolet » ; sans pour autant heurter les inconditionnels du genre. Il est vrai que la ligne de ce roadster n’a pas été sacrifiée sur l’autel du toit rigide escamotable. Au contraire, par rapport à sa devancière, si cette mouture conserve un lien de filiation évident, elle s’offre quelques rondeurs bien placées et des lignes plus douces, pour ne pas dire plus sensuelles. On apprécie ainsi le dessin de la poupe s’inspirant de celui de la Série 6 cabriolet. Par ailleurs, en configuration fermée, cette Z4 rend hommage à la Z4 Coupé avec son double bossage de toit. Ce mélange de styles est tout à l’honneur du constructeur munichois...
Bien sûr, en proposant un modèle « deux en un », BMW ne pouvait revoir sa copie qu’intégralement. Cette Z4 repose donc sur une toute nouvelle plate-forme, gagne 14,6 centimètres en longueur tout en conservant le même empattement que son aînée (2,49 m), voit sa rigidité renforcée de 25 % et se dote d’une surface vitrée plus importante. Ces évolutions ont comme conséquence : une différence de poids de 272 kilos entre l’ancienne Z4 Roadster 3.0 et la Z4 3.5 « coupé - cabriolet ». Pour propulser les 1580 kilos à vide de cette dernière, le constructeur à l’hélice lui greffe le brillant 6 cylindres en ligne biturbo développant 306 chevaux à 5800 tr/mn. Une puissance assurément honorable pour compenser l’embonpoint de cette génération... Mais, surtout pour que le concept de roadster en lui-même soit toujours synonyme d’évasion automobile !
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