Alors que le moteur se situe derrière les sièges, ne cherchez pas de coffre à l’avant ! Alfa a quand même réservé un tout petit espace de 110 litres au-dessus des roues arrière : à peine de quoi partir en week-end à deux, et pas à la montagne de préférence ! Mais oublions ces considération pratiques et suivons les conseils d’Alfa : «Tais-toi et conduis» ! Avec un moteur 1.750cc turbo de 240 chevaux pour un poids de 895 kilos, la 4C est évidemment très performante. Grâce à un système de «launch control» faisant tout pour vous, le 0 à 100 km/h est abattu en 4,5 secondes à peine, tandis que la vitesse de pointe dépasse les 250 km/h et que les reprises sont évidemment excellentes grâce au couple du turbo et surtout à la légèreté de l’ensemble. En conduite très sportive, tout répond parfaitement aux attentes du conducteur, à commencer par les freins, bien aidés par le poids-plume de la 4C. Mais cette voiture se pilote plus qu’elle ne se conduit : en ligne droite, elle requiert pas mal d’attention, sa tenue de cap étant perturbée par les ondulations de la route. En virage par contre, on peut se demander quelle voiture de série peut la suivre ! Son châssis digne d’un bolide de compétition et son aérodynamique soignée la collent littéralement au sol. Du coup, sur route, les limites sont davantage fixées par la raison du pilote que par les lois de la physique !
Mais la 4C se laisse aussi conduire au ralenti en ville, où l’on peut profiter de sa boîte séquentielle à commandes au volant pour se reposer quelque peu… même si l’insonorisation n’est évidemment pas la plus grande qualité de cette voiture ! A vitesse stabilisée, le 4 cylindres à injection directe émet d’ailleurs un bruit de machine à coudre…