Même si le Spyder, en devenant GT, ne maigrit que de 85 kilos par rapport à la version de «grande» série - alors que le coupé avait perdu une centaine de kilos -, Audi a fait des efforts pour parvenir à ce résultat.

Ainsi, le couvercle de capote est réalisé en matériau composite renforcé de fibres de carbone. Quant au toit lui-même, il est en toile – comme toujours chez Audi - et se referme en 19 secondes à peine, jusqu’à une vitesse de 50 km/h. Pratique !

Mais la touche magique se trouve entre les sièges baquets : un bouton permet de descendre la vitre arrière, que le toit soit en place ou non. Quand le temps est trop froid pour tout ouvrir, il y a donc quand même moyen de profiter à fond de la musique du V10, ainsi que d’une petite brise bien agréable.

Cela ajoute énormément au plaisir de conduire la R8 GT et fait facilement oublier les 115 kilos de surpoids par rapport au coupé.

En revanche, rouler avec le toit ouvert en plein hiver, même avec un rayon de soleil, n’est pas vraiment à conseiller. Même en relevant les trois vitres, le vent tourbillonne en effet un peu trop dans l’habitacle.

Ce sera sans doute agréable en été mais nous n’avons guère prolongé l’expérience plus de 5 minutes vu les températures ambiantes !