La SV est l’essence même de Lamborghini : plus de bruit, plus de plaisir, plus de vitesse, plus de frayeurs…
Cette déclinaison de la SV est peut-être l’ultime évolution de ce châssis en acier, antidéluvien à l’ère du carbone, car datant de l’ère Diablo, un peu à la manière de ces séries limitées qui annoncent que la fin du modèle est proche.La Murcielago sera d'ailleurs remplacée fin 2010.
Est-elle un coup d’épée dans l’eau, une ultime estocade de Lamborghini, visiblement agacé par la prolifération de nouvelles concurrentes, Koenigsegg ou Zonda, ou la sublimation de la Murcielago ?
Esthétique à part, tout est ici une affaire de poids : 33 kg de gagnés sur la mécanique (26 kg rien que sur la ligne d’échappement !), 33 kg de moins sur la carrosserie et enfin 34 kg de garnitures et d’équipement disparus. Soit 100 kg sur un total de 1660, et une poignée de chevaux en plus, 30 exactement. La vitesse de pointe n'évolue quasiment pas, mais les accélérations sont en progrès, le 0 à 100 passant de 3,4 s à 3,2 s.
Bien entendu, la carrosserie a été revue, mais les modifications sont finalement assez limitées, et consistent, outre un châssis rigidifié, en l’application généreuse de noir satiné ou de carbone sur les moustaches avant, les écopes latérales, les jantes et bien sûr un nouveau capot arrière qui peut être combiné à un spoiler optionnel monté sur des supports ajourés. L’habitacle ne bénéficie que de quelques enjoliveurs en carbone et un peu d’alcantara sur le tableau de bord et les baquets allégés livrables en supplément.
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