Les gros taureaux de Lamborghini ont toujours été difficiles à dompter. Le dernier en date fait pourtant exception…
La Murcielago était une sorte de monument de l’automobile.
Pourtant apparue il y a moins de dix ans, sa technologie semblait doucement surannée: imaginez qu’elle se passait encore d’ESP et qu’elle consommait plus de 20l/100km de moyenne !
Des caractéristiques d’un autre temps, qui en faisaient certes une machine unique en son genre mais aussi un poil «décadente».
Sa remplaçante, l’Aventador, entend donc garder le côté bestial de ses aïeules tout se montrant plus conciliante avec certains impératifs de notre vie moderne. Mission délicate…
Le cérémonial permettant d’accéder à l’habitacle rassure le fan: les portes s’ouvrent toujours vers le haut et il faut encore prendre garde de ne pas se cogner la tête en se laissant tomber dans le siège. L’ambiance à bord, en revanche, n’est pas aussi chaleureuse ou exubérante que dans la Murcielago. Les assemblages et les matériaux sont de meilleure qualité, l’ergonomie est plus logique… Mais on ne ressent plus ce sentiment d’exclusivité absolue, cette impression d’être à bord d’un engin unique au monde. Un peu trop parfait et reprenant de nombreux accessoires d’origine Audi, le tableau de bord ne déclenche pas la même émotion qu’avant.
Heureusement, Lamborghini a eu le bon goût de mettre quelques rappels du style extérieur à l’intérieur, notamment autour des commandes du volant. Quant au tableau de bord proprement dit, il offre deux modes sélectionnables via un simple bouton : soit un grand compte-tours central avec la vitesse en petit, soit l’inverse. Il va sans dire que nous préférons la première solution, nettement plus intéressante et excitante, tout en se révélant très lisible.
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