Nous entrons maintenant dans l’enceinte du circuit de Monteblanco (www.circuitomonteblanco.com), qui a ouvert ses portes l’an dernier. La piste peut être configurée selon 28 tracés différents, dont 8 sont homologués pour la Formule 1. Dans cet environnement, la XKR s’est montrée convaincante. Bien sûr, nous sommes au volant d’une GT et non d’une sportive radicale, mais ce coupé ne se désunit pas et ne fait jamais son poids (1.800 kg tout de même, malgré le châssis et la carrosserie en alu).
Cependant, même si le différentiel piloté canalise bien la cavalerie, il faut doser plus finement les gaz en sortie de virage qu’avec un moteur atmosphérique, beaucoup moins coupleux à bas régimes. Heureusement, les amorces de dérive de la XKR sont toujours graduelles et l’équilibre naturel du châssis invite à une conduite décrispée. Un style coulé, mais assuré, à l’image du tempérament flegmatique des Anglais, dont les ingénieurs nous démontrent ici une fois de plus leur talent et leur réelle passion pour l’automobile.
Olivier Maloteaux.