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Essai Jaguar XKR-S

Un félin sous la pluie…

Version ultrasportive de la XKR, cette « RS » est taillée pour briller sur circuit, sec de préférence. Le hasard du calendrier a voulu que nous en prenions le volant un jour de pluie. Voyons comment ce félin s’y est acclimaté…

Jaguar XKR-S noir 3/4 arrière droit penché Jaguar XKR-S noir face avant penché 2 Jaguar XKR-S noir face avant penché 3 Jaguar XKR-S noir 3/4 arrière droit filé penché Jaguar XKR-S noir face arrière penché Jaguar XKR-S noir face avant Jaguar XKR-S noir 3/4 arrière droit Jaguar XKR-S noir 3/4 avant droit penché Jaguar XKR-S noir logo calandre Jaguar XKR-S noir jante 2 Jaguar XKR-S noir logo R-S calandre Jaguar XKR-S noir jante Jaguar XKR-S noir logo R-S coffre debout Jaguar XKR-S noir compteur Jaguar XKR-S noir écran console centrale Jaguar XKR-S noir siège debout Jaguar XKR-S bleu logo siège
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Vous trouvez la XKR trop mollassonne ? Jaguar a pensé à vous ! Pour les amateurs de sorties sur circuit, le constructeur anglais (qui a désormais du sang indien, suite au rachat de la marque par le groupe Tata) a spécialement concocté une version radicale de son coupé sportif, dénommée XKR-S.

Au premier regard, l’opération esthétique s’apparente à un grand dévergondage ! Le noble coupé XK semble en effet avoir trop forcé sur le rimmel...

Fardée comme une diva, la XKR-S ne jette pourtant pas de la poudre aux yeux. Chaque appendice a une réelle utilité : les écopes taillées dans la face avant refroidissent le moteur et les freins, tandis que le spoiler et l’aileron arrière en carbone assurent un appui aérodynamique supérieur de 26% par rapport à celui de la XKR « ordinaire ».

Le châssis a également été fortement revu. La structure en aluminium repose ici sur des jantes de 20’’ allégées, qui réduisent les masses non suspendues de 4,8 kg. L’assiette s’abaisse de 10 mm, les ressorts sont plus fermes (+ 28%), l’amortissement piloté et le différentiel arrière actif sont peaufinés, tandis que le carrossage négatif est augmenté aux quatre coins, pour mieux asseoir l’engin en courbe. Enfin, le freinage est renforcé, mais toujours confié à des disques en acier (de 380 mm à l’avant et 376 mm à l’arrière) et pas à des éléments en carbone-céramique.

Du changement également sous le capot : le 5.0 V8 à compresseur reçoit une nouvelle cartographie, qui fait grimper la puissance de 510 à 550 ch, disponibles en continu de 6.000 à 6.500 tr/min.

Une sacrée cavalerie, qui fait entrer cette Jaguar dans le club très sélect des véhicule capables d’atteindre 300 km/h. Le couple est encore plus impressionnant : 680 Nm sont disponibles de 2.500 à 5.500 tr/min. De quoi passer de 0 à 100 km/h en 4,2 secondes. Ou de quoi cirer sous la pluie…

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