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Nous vous l'avions promis lors de notre grand comparatif d'avertisseurs de radars : "si l'occasion se représente, nous n'hésiterons pas à parcourir la Belgique et la France avec un MiniiCoyote et à vous faire part des résultats". Chose promise, chose due: nous avons passé l'été avec un Mini Coyote. Et force est de constater qu'il affiche de nombreuses qualités.

Première bonne nouvelle, le nombre d'utilisateurs est désormais très élevé en France. Vous pouvez compter, en moyenne, sur 30 à 40 éclaireurs pour vous avertir des radars qui vous précèdent. Admettons que sur la trentaine d'éclaireurs devant vous, 10 soient occupés à jouer avec leur GPS ou à régler leur climatisation, que 6 téléphonent au volant, et que 4 autres soient en grande discussion avec leur voisin ou voisine, bref que ces automobilistes ne remarquent pas le contrôle mobile installé sur le bas-côté. Il reste encore 10 éclaireurs, et il suffit qu'un seul d'entre eux signale la présence du contrôle pour que vous soyez prévenu à temps.

Et quand bien même ce ne serait pas le cas, le Mini Coyote signale tout de même les zones à risques où les contrôles mobiles sont fréquents, ce qui est utile sur un itinéraire désert en pleine nuit.

En Belgique, on compte environ dix fois moins d'éclaireurs mais Coyote multiplie ses efforts marketing en ce moment pour augmenter le nombre de possesseurs.

Rappelons encore trois éléments: les éclaireurs sont les utilisateurs Coyote qui sont passés devant vous dans la demi-heure précédente, ce qui renforce la pertinence des informations. Bien entendu, le Coyote signale aussi les radars fixes. Enfin, rappelons que tous les avertisseurs de radars restent illégaux en Suisse.

En ce qui concerne l'autonomie, le Coyote affiche de très bons résultats puisqu'il est capable de vous avertir pendant toute une journée heures environ, sans être rechargé, ce qui conjugué à sa compacité le rend très pratique.

Bien entendu, l'utilisation de la fonction radar mobile du Coyote impose de s'acquitter d'un abonnement annuel, mais celui ci est vite amorti pour celui qui ne roulerait pas en permanence avec son régulateur de vitesse en fonctionnement, tant la marge de tolérance des autorités est devenue minimale.

Terminons par un dernier conseil: faites confiance à votre Coyote! En effet, lors de nos tests, notre exemplaire a "bippé" pendant de nombreux kilomètres sur l'autoroute sans que nous rencontrions de contrôles. Prêt à mettre en doute sa fiabilité, nous avons compris en dépassant une voiture de police que c'était cette dernière que la communauté signalait ! Assurément, cet incident démontre que les automobilistes sont prêts à se serrer les coudes pour ne pas devenir les tiroirs-caisses de l'Etat.

Nicolas Joannès

V12 GT