Grand Prix de Grande-Bretagne
Webber souffle Alonso
En tête depuis le départ, Fernando Alonso s'est fait coiffé dans les derniers tours par la Red Bull de Mark Webber. Le secret de cette victoire ? Comme lors de chaque course de 2012 : la gestion des pneus !
Poleman mais seul des sept premiers à partir en pneus durs, Fernando Alonso a plutôt bien géré son début de course. Au départ, l'Ibère a autoritairement contenu Mark Webber, pourtant en tendres, avant de s'envoler vers la victoire.
C'était sans compter sur un dernier relais tournant mal pour la Ferrari d'Alonso. Obligé de chausser les tendres quand Webber s'équipait des durs, l'Espagnol a vu ses performances chuter au fur et à mesure que ses gommes se dégradaient. C'est alors que le grand Mark en a profité pour passer en tête de la course.
Même si la victoire s'est échappée, le bilan s'avère toutefois satisfaisant pour Ferrari : la F2012 voit ses performances s'améliorer de courses en courses et Alonso garde la tête du championnat. Felipe Massa signe même sa meilleure performance de la saison avec la quatrième place.
Autres candidats pour le titre : les pilotes Red Bull. Avec sa deuxième victoire, Mark Webber se rapproche à 13 points d'Alonso au classement des pilotes tandis que Sebastian Vettel n'est qu'à 29 points suite à sa troisième place ici en Grande-Bretagne.
Au rayon des déceptions, on retrouve Mercedes. Schumacher qui s'était qualifié troisième samedi sous la pluie, n'a pu confirmer en course et a souffert de graining sur ses pneus tout comme son co-équipier. Il termine septième tandis que Rosberg ne marque aucun point.
Chez McLaren, on n'est pas à la fête non plus. Lewis Hamilton parti huitième s'est ensuite retrouvé en tête mais ne comprend pas comment il a pu ensuite redescendre à nouveau au huitième rang final tandis que Jenson Button, lui aussi pour son GP national, n'a pu récolter qu'un seul point devant ses fans.
Pour Lotus, les résultats sont un peu plus positifs avec une cinquième et une sixième place pour Räikkönen et Grosjean. Mais la course pour le titre devient de plus en plus compliquée.
Nicolas Joannès
V12 GT
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