Grand Prix de Turquie
Jenson Button touché par le syndrome Schumacher
Après le Grand Prix de Turquie, on peut se demander si Jenson Button et Brawn GP ne sont pas touchés par le syndrome Schumacher.
Vous savez ce syndrome a vu le jour en 2002. Après une domination de Mc Laren en 2000 et 2001, Ferrari a survolé le début du championnat en raflant victoire sur victoire ; ce qui avait entraîné un état de lassitude chez le spectateur du dimache après midi.
Bizarrement, ce syndrome est en train de toucher une nouvelle fois la F1. Les premiers signes sont clairs : Jenson Button ne quitte plus le podium depuis mars, personne n'est en mesure d'aller le taquiner un peu et le Grand Prix de Turquie avait une saveur de déjà-vu ...
Comme quoi, le spectateur est vite lassé de voir le succès d'une équipe de milieu de peloton. Maintenant, nos encouragement vont vers Vettel, Hamilton, Raikkonen, Alonso ... pour que leurs monoplaces volent la vedette à cette Brawn GP qui monopolise la première place.
Et pourtant nos espoirs se sont portés vers Sebastian Vettel qui avait réalisé la pole position le samedi après midi. Les Red Bull et Ferrari cernaient les Brawn GP. On a alors cru a une attaque pour contrer la chevauchée des succès de l'écurie anglaise. Mais la réalité en a décidé autrement... Dès les premiers tours, Sebastian Vettel réalise une sortie de virage un peu large ce qui a permis au pilote anglais de prendre la tête et le large de la course.
La cinquantaine de tours se succèdent sans réel intérêt. La valse des ravitaillements ne modifia même pas la hiérarchie de tête. Jenson Button, une nouvelle fois sur la plus haute marche du podium, suivi des deux Red Bull de Webber et de Vettel.
Que faire pour lutter contre ce début de " maladie " ? La cause en est peut-être Ross Brawn qui était déjà à l'origine du syndrome Schumacher en 2002.
Dans quinze jours aura lieu le Grand Prix d'Angleterre, il est d'ores et déjà sûr que cette année la " Hamilton mania " n'aura plus la vedette...
NON, gardons espoir, en 15 jours Ferrari, McLaren, Renault peuvent revenir au avant-poste... Allez, gardons espoir
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