José Rosinski nous a quitté

Elégance et passion

Celui qui a marqué l'histoire du magazine Sport Auto pour sa belle plume et ses capacités d'analyse est décédé des suites d'une longue maladie. 

José Rosinski Lamborghini Miura P400 - Sport Auto n°69 - Octobre 1967 - page 1 Lamborghini Miura P400 - Sport Auto n°69 - Octobre 1967 - page 2 Lamborghini Miura P400 - Sport Auto n°69 - Octobre 1967 - page 3
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José Rosinski aura vécu 75 ans d'une vie bien remplie. Outre ses essais parus dans Sport Auto, il a également commenté les Grand Prix de l'âge d'or de la F1 animé d'une belle passion.

Né en 1936, il entama sa carrière de journaliste au sein de la rédaction de France Soir mais sa passion de l'automobile l'a bien vite rattrapé et il s'est vu proposer le poste de journaliste essayeur au sein de Sport Auto par le co-fondateur du magazine Gérard Combrac. Quelques années plus tard, c'est aux commentaires de quelques uns des plus beaux Grand Prix qu'ait connu la F1 que nous avons pu l'entendre.

Parallèlement à ses activités de journaliste, José Rosinski a aussi connu une carrière dans le sport automobile : dès 1961, il finissait second du championnat de France de Formule Junior sur une Cooper. Par la suite, il courut à plusieurs reprises aux 24 heures du Mans et termina notamment neuvième en 1967 au volant d'une Alpine.

C'est avec émotion et respect que nous le citons au travers d'un extrait d'un essai réalisé par ses soins de la Lamborgini Miura pour Sport-Auto en Octobre 1967, aucours duquel il avait atteint la vitesse de 268 km/h!

José Rosinski est malheureusement disparu le 3 juin dernier.

Nicolas Joannès

V12 GT

L'émotion automobile



Vos commentaires

José Rosinsky
- Ed - 13/06/2011
Merci pour ce témoignage émouvant.
José Rosinski
- Christian Van Ryswyck - 13/06/2011
Salut José, je viens seulement d'apprendre que tu es passé à de nouvelles aventures. On pense à toi, à ton immense talent de journaliste, à ta connaissance encyclopédique du sport auto, à ton super coup de volant, et c'est important !!!! à ton exceptionnel carnet d'adresse des bonnes tables du monde entier.
Pour avoir partagé avec toi plusieurs saisons de F1, je te fais une dernière bise.
Sois tranquille, si tu viens de passer en premier la ligne d'arrivée, on n'est pas loin derrière