Maybach
C’est bel et bien fini
La mort de Maybach était programmée dès la fin de l’année 2011 par le Groupe Daimler, qui avait évoqué l'année 2013 pour cette mise au placard précoce. C’est désormais officiel, la marque de luxe ne passera est morte.
Daimler vient en effet de dévoiler sa liste de prix pour l’année 2013 sur laquelle Maybach n’apparaît plus, signifiant donc «de facto» la fin de la commercialisation des limousines 57 et 62.
Depuis leur lancement en 2006, positionnés comme alter-égo des Bentley Arnage (puis Mulsanne) et Rolls-Royce Phantom, aucun des modèles n’a jamais vraiment convaincu, et ce ne sont ni le – pourtant somptueux – Landaulet, ni les séries spéciales Zeppelin et 125! qui y auront changé quoi que soit.
Un partenariat avec Aston Martin avait un temps été évoqué pour tenter de faire perdurer la marque allemande d’un côté, et permettre de développer Lagonda de l’autre, mais celui-ci a fait long feu. Daimler AG a donc préféré remettre sa marque «en sommeil» plutôt que de concéder de nouveaux (très) lourds investissements pour assurer le remplacement des modèles existants.
A l’avenir, la présence du Groupe dans le domaine du très haut de gamme - un segment ô combien lucratif et croissant duquel il n’est pas question d’être absent - sera assurée par des déclinaisons spécifique de la prochaine génération de Mercedes Classe S, dont le renouvellement devrait se faire en fin d’année, voire au printemps prochain.
En attendant, il n’est sans doute pas trop tard pour passer commande d’une Maybach Millésime 2013 ou de dénicher l’un ou l’autre modèle de stock qui s’annonce d’ores et déjà comme de futurs collectors.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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