Retour aux bénéfices pour Mercedes-Benz
La réorganisation et des nouveaux modèles ont payé
Daimler-Benz est à nouveau rentable depuis l’été. Cette bonne nouvelle n’est pas uniquement imputable à l’excellente décision de se défaire du fardeau Chrysler mais bien à un travail en profondeur mené par Dieter Zetsche, CEO, sur le groupe.
Dès son arrivée à Stuttgart, ce dernier a pris des mesures drastiques pour redresser Daimler, dont certaines génèrent aujourd'hui des economies d’échelle importantes.
Il n’y à pas si longtemps, Mercedes montait une voire deux références de rétroviseur intérieur par gamme. Les Classe C et Classe E du passé partageaient relativement peu de pièces communes. Aujourd’hui, presque tous les moteurs, les boites, les éléments de suspension, les armatures de sièges, les blocs de chauffage, les accessoires sont communs aux deux séries.
Cela ne s’est pas fait au détriment de la qualité, bien au contraire, puisque la fabrication en quantité permet de réduire les marges de défauts, et d’ailleurs la réputation de fiabilité de la marque à l’étoile est plutôt à la hausse dernièrement.
De plus, le mix de modèles vendus est monté en gamme. La mise sur le marché de la Classe E berline, break et coupé ainsi que de la Classe S retouchée ont généré un prix de vente moyen par véhicule plus élevé. Ces modèles génèrent actuellement près de 30% des ventes de véhicules particuliers, une hausse de 40%.
Or la vente des Classe C génère très peu de marge, mais permet en revanche d’amortir sur des quantités importantes une partie des éléments constitutifs de la Classe S, augmentant de ce fait confortablement la rentabilité de cette dernière.
La profitabilité des autres unités reste problématique, la division poids lourds en particulier.
Charles Le Menestrel
V12 GT
L'émotion automobile
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