Audi S5

La raison plutôt que la passion

Trois ans après le lancement de la lignée, Audi retouche légèrement sa gamme A5. La sportive S5 n’y coupe pas, et doit, en plus, abandonner à regret le feutré de son V8 pour l’économie d’un V6, écologie oblige.

Audi S5 Facelift 2011 - coupé gris - 3/4 avant gauche Audi S5 Facelift 2011 - coupé gris - 3/4 arrière gauche Audi S5 Facelift 2011 - sportback rouge - 3/4 avant gauche Audi S5 Facelift 2011 - sportback rouge - 3/4 arrière gauche Audi S5 Facelift 2011 - cabrio rouge - 3/4 avant gauche Audi S5 Facelift 2011 - cabrio rouge - 3/4 arrière gauche Audi S5 Sportback blanc moteur Audi S5 Sportback blanc tableau de bord
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Fini donc le V8 4.2l FSI de 354 chevaux au profit d’un petit 3 litres V6 TFSI de 333 chevaux. Un changement auquel on s’attendait, puisque c’était cette motorisation déjà qui officiait sous les capots des cabriolets et Sportback.

Les quelques chevaux perdus au passage n’empêchent pourtant pas l’auto de revoir ses performances à la hausse, avec un 0 à 100km/h désormais abattu en 4,9 secondes (contre 5,1 auparavant) et une vitesse de pointe bridée électroniquement à 250km/h.

Mais c’est surtout au niveau de la consommation qu’il faut chercher les bienfaits de ce downsizing. En toute logique, le V6 se montre largement moins gourmand que son devancier, de 20% exactement, avec une conso moyenne établie désormais à 8,1l/100km !

Les autres changements, esthétiques notamment, sont plutôt discrets, même si les blocs optiques et boucliers avant sont inédits et s’inscrivent dans la lignée de ceux de la dernière génération d’A6.

Nicolas Morlet

V12-GT

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