Bentley Mulsanne

Joyau de la Couronne

L’Arnage n’est plus, vive la Mulsanne ! Pour le remplacement de son vaisseau amiral après plus de dix années de carrière, Bentley n’avait pas le droit à l’erreur face à des concurrentes aussi perfectionnistes que les Rolls-Royce Phantom et autres Maybach. Sous ses airs discrets, la nouvelle venue cache donc tout le savoir faire du constructeur britannique.

Bentley Mulsanne - bronze - face avant Bentley Mulsanne - bronze - profil droit Bentley Mulsanne - bronze - 3/4 arrière droit Bentley Mulsanne - Bronze - face avant Bentley Mulsanne - bronze - profil Bentley Mulsanne - bronze - détail feu arrière Bentley Mulsanne Motor Bentley Mulsanne Interieur Bentley Mulsanne - détail, cadran Bentley Mulsanne- Tableau de bord, et habitacle avant Bentley Mulsanne Interieur AR Bentley Mulsanne - habitacle
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La nouvelle «Grand» Bentley, comme la marque a aimé l’appeler dans sa phase de teasing, hérite donc d’une plastique qui ne chamboule pas les codes stylistiques initiés par sa devancière : calandre verticale, phares ronds et pare brise droit, pas de doute, on a bien à faire à une vraie Bentley. Plutôt sage, son style lui confère cependant un style moins massif et ostentatoire que ne peut l’être une Phantom par exemple. Une caractéristique que l’on retrouve également une fois à bord, avec un tableau de bord plus effilé, regroupant tous les raffinements que l’on est en droit d’attendre du summum de l’échelle automobile.

Les occupants pourront ainsi profiter sereinement du système audio Naim-for-Bentley (en option) doté de 20 (!) haut parleurs offrant un puissance sonore de quelques 2.200 watts, d’un système multimédia – GPS embarquant un disque dur de 40GB ou encore de stores électriques pour les vitres latérales et arrière. Le tout, bien entendu, intégré dans des matériaux de la plus grande noblesse, comme en témoigne le cuir surpiqué à la main disponible en 24 teintes ou les placages en bois précieux moulés d’une seule pièce.

Mais que serait une Bentley sans son V8 ? La Mulsanne embarque donc l’increvable «6-litres-trois-quarts» retravaillé pour désormais développer 512 chevaux et offrir un couple de 1.020Nm. Rien de moins ! La transmission, aux roues arrière, est assurée par une boîte de vitesses automatique ZF à huit rapports équipée de commandes au volant.

Si le constructeur se préserve de nous dévoiler les performances de l’auto, il annonce en revanche avoir travaillé sur l’aspect «écologique» de son bloc, qui se targue désormais de consommations et de rejets de CO2 en baisse de 15% tout de même.

Longueur/largeur/hauteur (en mm) : 5.575/1.926/1.526 - V8 en position avant – Quatre soupapes par cylindres – Cylindrée : 6.750cm3 – Puissance : 512 chevaux – Couple maxi : 1.020Nm – Propulsion arrière – Boîte automatique ZF à huit rapports – Consommation moyenne : n.c. – Vitesse Max : n.c. – 0 à 100 km/h en n.c.

Nicolas Morlet

V12 GT



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