12 images sur 12 - Cliquez sur une image pour afficher le zoom.

On a beau être champion du monde en titre, disposer de la meilleure voiture du plateau et s'imposer pour la quatrième fois de la saison en seulement cinq courses, tout n'est pas si facile pour autant. La preuve : il n'y avait qu'à voir la langue pendue de Sebastian Vettel après la course. Vraiment, Lewis Hamilton lui a donné du fil à retordre à Barcelone. Chaussé d'enveloppes usées face aux montes fraîches de Lewis Hamilton et devant gérer un KERS au fonctionnement alternatif, Vettel n'a pas eu la partie facile dans les derniers tours. Il ne s'est d'ailleurs imposé que pour six petits dixièmes.

Une grosse trentaine de secondes plus tard, Jenson Button passait la ligne. Le Britannique a pu compter sur une stratégie déterminante : il s'est arrêté seulement trois fois alors que la plupart des autres pilotes sont passés quatre fois par les stands. Il était suivi de près par Mark Webber qui a perdu le bénéfice de sa pole position dès le départ.

Dès la cinquième position finale, les écarts entre les Red Bull, les McLaren et le reste des équipes deviennent impressionnants. Pensez-donc, Fernando Alonso, auteur d'un magnifique départ le propulsant à la première place devant son public a du ensuite se résoudre dès le vingtième tour a laissé passer ses concurrents, concédant un tour de retard.

Derrière l'Espagnol, on retrouve les Mercedes aux sixième et septième rangs dans un ordre inédit. À la régulière, Michael Schumacher a pris l'avantage sur son co-équipier pour la première fois de la saison. Tout s'est joué au départ où le septuple champion du monde a pris un superbe envol depuis sa dixième place passant directement Nico Rosberg.

Nick Heidfeld et Kamui Kobayashi, respectivement huitième et dixième remportent la palme d'or de la combativité puisque le premier s'est élancé de la dernière position suite à des qualifications manquées pour problème moteur tandis que le second est ressorti bon dernier des stands à l’issue du premier tour, victime d’une crevaison suite à un accrochage. Une preuve supplémentaire, s'il en fallait encore, que les nouveaux pneus autorisent désormais les courses les plus folles.

Au classement Pilotes, l'ogre Vettel détient déjà 118 points sur 125 possibles ne laissant que les miettes à ses poursuivants. Dès la semaine prochaine, lors du Grand Prix de Monaco, le champion du monde en titre tentera de s'imposer une nouvelle fois prenant encore un peu plus le large sur ses dauphins, Hamilton et Webber.

Nicolas Joannès

V12 GT
 L'émotion autmobile