En baptisant « HELE» la somme des innovations techniques apportées à la California, Ferrari ne ment pas. Outre le fait de diminuer la consommation et donc les émissions polluantes, ce système apporte en effet aussi un petit surplus d’«émotion».
Pas grand-chose, certes, mais le message de la marque italienne est clair : «D’accord pour réduire l’impact de nos voitures sur l’environnement mais pas au détriment du plaisir. Au contraire, même !».
Les ingénieurs ont notamment travaillé sur la gestion de l’air conditionné, pour que celui-ci «mange» 35% de couple en moins… tout en se montrant plus efficace pour refroidir l’habitacle. Le fonctionnement de la pompe à essence a également été optimisé, afin qu’elle soit moins gourmande en électricité.
Au total, Ferrari affirme qu’en conditions normales d’utilisation, le conducteur bénéficie de 25 Nm de plus qu’avant. Toujours ça de pris !
Autre domaine sur lequel le cheval cabré a travaillé : le refroidissement moteur, avec un gain de 2 kilos sur l’ensemble et une traînée aérodynamique réduite de 5% à haute vitesse. La gestion de la boîte séquentielle double embrayage 7 rapports a également été optimisée.
Mais l’essentiel des gains en consommation vient évidemment du Stop&Start, qui réagit tellement vite que votre moteur s’éteint le temps d’attraper un ticket au péage. Pas sûr que dans ce cas précis on gagne quelques gouttes de carburant d’ailleurs. Au contraire, même ! Mais comme le moteur redémarre encore plus vite qu’il ne se coupe (230 millisecondes suffisent !), ce n’est pas gênant.
Précisons d’ailleurs que le V8 se remet en marche dès que vous lâchez la pédale de freins mais aussi si vous poussez sur l’accélérateur (si vous freinez du pied gauche) ou si vous actionnez la palette de droite de la boîte de vitesses.