Le nom choisi pour cette nouveauté de manquera pas d’étonner ceux qui connaissent l’histoire de la marque. Jusqu’à présent, cette appellation n’a en effet jamais été utilisée pour une quatre portes. «Logique», répond Maserati. «Jusqu’à présent, nos berlines se sont toujours appelées Quattroporte. Pour cette petite sœur, il nous fallait donc trouver autre chose, tout en puisant dans l’histoire très riche de notre marque.»
Peu importe finalement que la dernière fois que ce nom avait été utilisé le fut dans les années 90, pour un coupé dérivé de la déjà vieillissante Biturbo : ce «vent du désert» se réfère plutôt aux coupés et cabrios Ghibli des années 60, nettement plus intéressants aux yeux des passionnés.
Là où nous attendions Maserati au tournant, c’est en matière de présentation intérieure. Première excellente surprise : c’est à la fois très beau et bien fini. L’atmosphère à bord est totalement différente de ce que l’on peut trouver chez la concurrence allemande, l’habitacle de la Ghibli étant à la fois plus chaleureux et plus luxueux. Déjà une bonne raison de craquer, même si certains préféreront évidemment la froideur germanique. L’ergonomie italienne, d’ailleurs, reste quelque peu folklorique.
Le deuxième défaut, c’est aux places arrière que nous le trouvons, avec un manque évident de place pour les jambes, surtout au vu de la longueur hors-tout de cette grande berline. Mais la Ghibli se rattrape avec un des plus grands coffres de la catégorie (500 litres). Un bon choix, donc, pour une famille comptant deux enfants pas encore trop grands.