Tout a été fait pour que le pilote se sente en parfaite confiance, en symbiose totale avec sa machine. La direction d'abord. Directe et précise, elle se manipule du bout des doigts. Les suspensions ensuite, qui profitent de l'extrême rigidité du châssis-coque. Etonnamment, McLaren fait appel à des amortisseurs adaptatifs qui travaillent de concert via un accumulateur à gaz (un par essieu)…
Un peu comme les Citroën d'antan ! Avantage du système : la possibilité de moduler l'amortissement (commandes centrales : normal, sport, circuit) et d'ainsi faire varier le rapport entre le confort et l'efficacité. Autre avantage de cette solution, l'absence de barres antiroulis (avant et arrière), donc un gain de poids et une meilleure réactivité aux changements dus aux revêtements. A l'épreuve des routes sinueuses justement, cette McLaren se montre à la fois simple à conduire, confortable quand il le faut mais toujours en démonstration lorsqu'il est question de précision.
Un must absolu, l'auto virevoltant d'un virage à l'autre en se moquant des bosses et autres saignées chères aux routes belges ! Question freinage, nous avions la chance de disposer de disques en carbone-céramique, redoutables d'efficacité et très utiles pour stopper les vitesses vertigineuses de l'engin. Ajoutez un bon 12.000 euros pour l'option en question.
Dernier point qui montre bien que McLaren joue dans la cour des grands et s'inspire de l'univers de la compétition : comme le coupé, cette 12 C Spider est équipée d'un aérofrein ! En fait, l'aileron arrière se relève à 90 degrés à chaque freinage appuyé, ce qui permet d'accroitre la force de ralentissement, cette McLaren étant capable de s'arrêter en moins de 130 mètres lorsqu'elle se déplace à 200 km/h. Elle ne perd décidément rien par rapport au modèle original !
Stéphane Lémeret
V12 GT
L'émotion automobile