Si la CLS gagne en muscles et en longueur (+ 3 cm), elle prend peu de hauteur (+ 1,3 cm). Elle conserve la posture d’un coupé. C’est le but… On ne monte donc pas à bord mais on y descend. Une fois la porte fermée, on retrouve une ambiance plutôt dynamique. Les passagers sont engoncés entre une haute ceinture de caisse et un imposant tunnel central. Idem à l’arrière, où les deux sièges individuels sont séparés par une large console centrale. Deux adultes y prennent place sans jouer des coudes ni se tonsurer le crâne. La garde au toit est en effet préservée, malgré le pavillon profilé. Le coffre n’est pas en reste (520 l), mais la banquette rabattable est optionnelle… A part ça, cette Mercedes se distingue par sa qualité de finition et son ambiance prestigieuse. Bref, on se sent bien à son bord !
Côté technique, on rappellera que sous sa peau galbée, la CLS cache toujours un squelette de Classe E. Mais l’ossature profite d’une cure d’antioxydants. L’usage de l’aluminium est en effet étendu, notamment à la fabrication des portes. Les réglages de châssis sont aussi plus « sportifs », tandis que la servodirection troque sa pompe hydraulique contre un système électromécanique, censée amélioré le feeling au volant. Voyons cela.