Essai Porsche 991 Turbo S
La directrice
La 6e génération de 911 Turbo sort directement en version «S» affichant 40 chevaux de plus que la Turbo «normale» (de 520 chevaux quand même !). La S est donc dotée d’un 6 cylindres bi-turbo de 560 chevaux. De quoi jouer dans la cour des Ferrari 458 et autres McLaren MP4-12C ?
Affichée au double du prix d’une 911 Carrera 4, la Turbo S ne fait en tout cas pas fait les choses à moitié : roues à écrou central, freins carbone-céramique ou encore système de contrôle actif du roulis font partie de l’équipement de série. La nouvelle Turbo S constitue donc un vrai concentré des technologies développées par Porsche ces dernières années pour rendre sa 911 toujours plus efficace.
Comme la Turbo «normale», cette version S dispose dès lors aussi, outre la transmission intégrale, de roues arrière directrices. Un développement qui la rend à la fois plus maniable en ville (avec un rayon de braquage digne d’une citadine) et plus stable dans les courbes rapides. Ce n’est pas une première puisque Renault, par exemple, propose déjà ce gros plus sur sa Laguna coupé haut de gamme mais sur une voiture comme la 911 Turbo, cela prend une dimension supplémentaire !
Porsche a aussi soigné les qualités aérodynamiques de son porte-drapeau, avec des ailerons qui s’adaptent à la vitesse et aux désirs du pilote. De quoi gagner deux secondes au tour sur le circuit du Nürburgring. Pas énorme sur plus de 20 kilomètres, certes, mais cela démontre le souci du détail animant la marque allemande. Et cela permet à la 911 Turbo S de passer sous la barre symbolique des 7’30’’ sur la Nordschleife en pneus de série. Joli !
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