La firme au Trident ne compte pas se laisser distancer par ses concurrentes allemandes côté technologie. Elle développe donc une nouvelle plateforme et de nouveaux moteurs. Le châssis en question a été conçu d’une feuille blanche, il ne réutilise aucune pièce de la monocoque commune aux Quattroporte et GranTurismo actuelles. 

Le mot d’ordre aux ingénieurs a été le gain de poids, un des moyens les plus efficaces de gagner la bataille des émissions auxquels se livrent les constructeurs depuis quelques années, sans sacrifier les performances.

Outre une étude très poussée des forces de torsion rapportées à la résistance des matériaux, un emploi extensif de l’aluminium et d’autres alliages très couteux permettra d’arriver à une réduction de la masse globale de près de 300 kg.  Cet objectif (très) ambitieux sera bénéfique au comportement routier, d’autant plus que Maserati proposera la future GranTurismo en version quatre roues motrices, lui donnant un avantage relatif sur sa concurrente anglaise, Aston Martin.

Coté motorisation, un nouveau  V8 à injection directe, dérivé de celui de la Ferrari 458 Italia, logera sous le capot moteur, dans une version adaptée aux contraintes de la marque. Sa cylindrée serait accrue légèrement, à 4.8L environ, afin de favoriser le couple, et sa puissance dépasserait les 450 ch. Le KM départ arrêté pourrait ainsi descendre à 23 secondes, et la vitesse de pointe dépasser les 300 km/h.

Un tout nouveau V6, développé avec l’aide des ingénieurs motoristes de Ferrari, pourrait également faire son apparition, élargissant la gamme vers le bas.  Aucune information n’a filtré à son sujet pour le moment, si ce n’est qu’il serait dopé par une paire de turbo compresseurs. La transmission retenue serait une boîte 7 rapports à double embrayage ultra-rapide, une boite automatique classique ZF à 8 rapports étant aussi disponible en option.

Quand à la carrosserie, elle recourrera  davantage aux matières plastiques et à l’aluminium, afin d’en réduire la masse, et son style reprendra l’allure classique du coupé actuel, afin de se démarquer franchement des Ferrari plus modernes, et son habitacle verra ses côtes d’habitabilité s’accroitre, en particulier pour les passagers arrière. Le tableau de bord sera redessiné, dans un style plus épuré, mais son exécution fera toujours appels aux matériaux les plus nobles : cuirs Poltrona Frau ou Alcantara, et boiseries en noyer, en palissandre, ou en laque noire.

Pas avant 2013.

Charles Paxson

V12 GT

L’émotion automobile