JLR
Une usine en Chine
Le premier ministre britannique, Ian Cameron, accompagne les dirigeants de JLR, Jaguar Land Rover, en Chine.
Les marchés asiatiques ont pris une importance considérable ces derniers temps pour les constructeurs automobiles, qui prospectent ardemment les régions du globe épargnées par la récession. La Chine constitue à terme le premier marché au monde pour JLR, ce dont sont parfaitement conscients les responsables du groupe Tata en tant que voisins, l’Inde ayant une frontière commune avec la Chine.
JLR cherche naturellement a contourner les taxes à l’importation chinoises, qui peuvent doubler le prix d’un véhicule étranger, limitant ainsi sa diffusion. Les dirigeants du groupe ont étudié la possibilité d’installer une usine de montage en Chine depuis une bonne année.
Mais le cours des choses s’accélère, puisque des négociations avec le gouvernement chinois sont en cours. L’état major de JLR s’est donc déplacé à Pékin, accompagné des plus hauts membres du gouvernement de sa majesté : le premier ministre Ian Cameron, le chancelier de l’échiquier, George Osborne and et le secrétaire d’état au commerce, Vince Cable. Ce petit groupe est allé visiter la concession Jaguar de Pékin, avant d’entamer les palabres avec le gouvernement.
Si la décision de produire localement est acquise, aucune précision n’a été donnée pour le moment quand au type de véhicule concerné, si ce n’est que la priorité serait d’abord donnée à la marque Land Rover.
Charles Paxson
V12 GT
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