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Le succès de la LF-A en a surpris plus d’un : une marque récente, absente du marché des sportives, une esthétique singulière, le tout à un prix peu attrayant. Malgré ces handicaps, Lexus a tout de même réussi à écouler ses 500 exemplaires de LF-A, au point d’envisager maintenant une suite. Ce deuxième épisode, qui est en fait le troisième si l’on tient compte de la petite série de 50 LF-A Nürburgring Package annoncée au printemps, prendrait la forme d’un roadster biplace, en fait une LF-A découverte. Cette variante, dérivée d'un concept-car présenté en 2008, est actuellement à l’étude, et ne nécessiterai pas d’investissements lourds.

La LF-A dispose d’une coque spécifique en CFRP (Carbon Fibre Reinforced Plastic), mise au point par les ingénieurs de la marque. Cela lui confère une très grande rigidité, pour un poids inférieur de 100 kg à celui d’une structure équivalente en aluminium. Ce gain de poids autoriserait l’ajout de renforts visant à compenser la perte de rigidité, sans trop grever les performances.

De plus, cette méthode de construction autorise une grande flexibilité, ouvrant la possibilité au développement de plusieurs variantes tout en conservant la même coque, ce qui évite d’avoir à repenser les ponts d'ancrage des suspensions entre autres.

Aucune information n’a filtré pour le moment sur son système de capotage, mais un toit rigide, qui nécessiterait de lourdes modifications, est probablement exclu.

La LF-A roadster conservera le superbe V10 de 4.8l développant 560 chevaux à 8.700 tours, pour un couple de 480Nm à 6.800 tours. Elle gagnera certainement une poignée de chevaux, la tendance étant toujours à la hausse sur ce segment de marché ! Les performances devraient rester proches de celles du coupé: un 0 à 100 km/h en 3,8 secondes environ et une vitesse de pointe de 315 ou 320 km/h.

Le roadster ne sera pas disponible avant la fin de l’année 2013, la production de la LF-A berlinette absorbant toute la capacité de fabrication de la division spécialisée de Lexus.

Charles Le Menestrel

V12 GT

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