Pourtant, lorsque l’on se penche sur le sujet, on se rend compte que la part de l’essence dans le budget de l’automobiliste n’a fait que se réduire au fil du temps. Replongeons nous un instant dans les années 70 et prenons pour exemple une berline haut de gamme classique, la Mercedes 450 SEL. Sa consommation en cycle urbain atteignait 20L aux cent kilomètres.
 
 Le litre de Super coûtant environ 0,65 Euros à l’époque, le poste carburant s'élevait donc à 2 400 Euros par an. Sa descendante, la S 500L, offre non seulement des performances largement supérieures, mais elle a vu sa consommation urbaine chuter à 13L, pour un cout annuel de 4 000 Euros. Or, l’inflation ayant dépassé 220 % sur cette même période, le montant du budget carburant actualisé de la 450 SEL de 1979 est donc en réalité de 7 700 Euros, une somme supérieure de 80% à ce que débourse l’automobiliste de 2011!
 
 Notre génération bénéficie donc de carburants dont le prix est relativement bas ainsi que d'une chute spectaculaire de la consommation des véhicules. Il nous faut donc profiter de cette aubaine, avant que nos gouvernements, en mal de rentrées fiscales, ne se rendent compte de ce manque à gagner et décident de taxer d’autant plus le SP 98 !
 
 Alors, faites comme moi : pied au plancher !
 
 Charles Paxson
 V12 GT
 L’émotion automobile