Chez Artega : Interview

Salon de Francfort 2011

Depuis la fin de l’année dernière, un nouveau petit constructeur est venue s’ajouter à la liste des producteurs de GT sportives : Artega, avec sa GT. Cette marque fondée de toute pièce en 2006 est pleine d’ambition et prépare déjà l’avenir. Peter Müller, son CEO nous en dit plus…

Artega S - grise - avant Artega S - grise - profil Artega S - grise - jante Artega S - intérieur rouge
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V12-GT : de quelle volonté est née Artega ?
Peter Müller : Klaus Dieter Frers, l’ancien CEO de Paragon, a eu envie de construire sa propre voiture. Une petite sportive qui serait capable de tenir tête aux références existantes. Pour ce faire, il s’est entouré de personnes ayant une grande expérience de l’automobile, en provenance notamment de chez Porsche, BMW ou Volkswagen. Le design est, lui, signé Henrik Fisker, qui a depuis fondé lui aussi sa propre société.

V12-GT : cela a apporté beaucoup à la GT ?
P.M. : Oui, naturellement. C’est non seulement une voiture qui affiche un très bon rapport poids puissance, mais qui, en plus adopte des technologies très modernes, à commencer par son châssis en aluminium et sa carrosserie ayant recours au CFRP (carbon fiber reinforced plastic). Elle reçoit un V6 d’origine Volkswagen et une boîte automatisée à double embrayage, ce qui est quand même ce qui se fait de mieux actuellement.
C’est une voiture pour les vrais enthousiastes, légère et maniable, à la différence des Porsche ou Aston d’aujourd’hui, trop lourdes.

V12-GT : comment se portent les ventes ?
P.M. : Plutôt pas mal puisque nous avons déjà vendu entre 80 et 90 voitures de par le monde depuis son introduction. Comme nous ne pouvons pas vendre le GT aux Etats-Unis en vertu de l’accord que nous avons passé avec Volkswagen pour la fourniture de pièces, nous nous focalisons surtout sur l’Europe, où nous écoulons la majorité des voitures.
Actuellement, nous sommes également distribués au Japon, en Malaysie et à Honk-Kong, et prévoyons de nous étendre vers la Chine dès l’an prochain, les discussions pour trouver des revendeurs locaux sont en bonne voie.

V12-GT : lancer une nouvelle marque ne doit pas être chose facile…
P.M. : non, effectivement, nous devons prouver que nous existons et que nous sommes produisons des produits de qualité. C’est dans cette optique que nous étions engagés aux 24 heures du Nürburgring. Pas pour jouer la victoire, mais pour prouver le sérieux et la fiabilité de la GT. Et comme la voiture a rallié l’arrivée, l’objectif est atteint !

V12-GT : La gamme va-t-elle s’élargir bientôt ?
P.M. Certainement. Nous présentons ici l’Artega R, encore plus sportive que la GT, et le concept électrique, qui devrait également rejoindre la gamme d’ici deux ans. Une modification du mode de propulsion facilitée par l’implantation centrale du moteur.

V12-GT : et un roadster ?
P.M. : les plans sont déjà prêts, mais nous devons d’abord vendre le coupé. Nous voulons avancer doucement, ne pas brûler les étapes. Pour l’instant, nous écoutons le feed-back de la presse et de nos clients pour pouvoir améliorer les points critiqués.

Nicolas Morlet

V12-GT

L’émotion automobile



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