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L’auto voit donc son modeste bloc 2.0 TFSI de 211 chevaux recevoir le renfort d’un moteur électrique de 33kw (45 chevaux) alimenté par une batterie située à l’arrière. Lorsqu’ils sont couplés, les deux moteurs délivrent une puissance combinée de 245 chevaux et un couple de 400Nm. Une puissance qui parait sans doute un peu juste pour emmener confortablement les 1.885 kilos de l’auto, surtout si l’on fait la comparaison avec les 300 chevaux de puissance cumulée de la Mercedes S400 Plug-In Hybrid et, surtout, les 465 chevaux de la Série 7 Active Hybrid.

A l’instar de cette dernière, et contrairement à la Mercedes, l’A8 est capable de se mouvoir par la seule force de l’électricité pendant deux kilomètres environ, en restant sous la barre des 65km/h. Passé cette vitesse, c’est le bloc thermique qui prend seul le relais pour animer l’auto, le bloc électrique ne servant alors plus que de générateur pour alimenter l’habitacle en électricité sauf, bien sur, en cas d’accélération appuyée, où les deux moteurs travaillent alors de concert.

Si Audi ne communique pas de chiffres sur les performances pures de l’A8 Hybrid, la marque aux anneaux les annoncent «similaires à celles des moteurs V6».
Le gros avantage est bien entendu à chercher du côté de la consommation et des rejets polluants, puisqu’avec 6,2l/100km de moyenne normalisée, soit 144gr/km de CO2, cette A8 laisse loin derrière ses deux concurrentes directes (9,4l/100km et 219gr/km pour la BMW et 7,2l/100km et 186gr/km pour la Mercedes).

Comme pour la BMW Série 5 Active Hybrid, elle aussi dévoilée à Genève, officiellement, il ne s’agit là que d’un concept. Mais l’on devrait rapidement le retrouver sur nos routes.

Nicolas Morlet

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