Mercedes SLS AMG E-Cell
Papillon jaune à reflets verts
Dès l’annonce de la SLS AMG, Mercedes annonçait qu’elle aurait droit à sa variante 100% électrique. A peine un an plus tard, les premières infos commencent à faire surface.
C’est dans une livrée jaune vif que Mercedes a dévoilé sa SLS AMG E-Cell. Mais mis à part cette robe un rien tapageuse, rien, ou presque, ne vient différencier cette version électrique de ses sœurs carburant au sans plomb. Il faut dire que, comme la version électrique était prévue dès la naissance du projet SLS, l’auto a été partiellement conçue pour recevoir les batteries et moteurs électriques, et n’a donc nécessité aucune modification significative du châssis ou de la carrosserie. Qui s’en plaindra ?
A bord, la traditionnelle console centrale a fait place à un large écran tactile intégrant les commandes habituelles de climatisation et du système multimédia, mais qui permet surtout de gérer les flux d’énergie entre la batterie et les moteurs. Devant le conducteur un afficheur digital indique le niveau de charge de la batterie ainsi que l’autonomie restante.
Pour la propulsion, Mercedes a opté pour un système orignal : il n’y a pas ici de moteur alimentant l’un ou l’autre essieu, mais bien quatre moteurs (un par roue) travaillant de concert, faisant donc de cette SLS une quatre roues motrices ! La batterie est quant à elle dissimulée dans la partie centrale du châssis, de manière à la tenir protégée des chocs en cas d’accident, mais surtout, de ne pas trop altérer l’équilibre de l’auto. C’est d’ailleurs dans ce même souci d’équilibre que la marque à l’étoile a préféré la solution des quatre moteurs à un unique moteur central.
Et si certains craignaient que le passage a l’électrique ne fasse perdre de sa substance à la SLS, il n’en est rien ! Les quatre moteurs délivrent une puissance totale de 526 chevaux qui propulsent l’auto à 100km/h en 4,5 secondes et à 200 en 10,8 secondes. Plutôt pas mal, compte tenu de la prise de poids engendrée par la batterie, puisque c’est à peine plus lent qu’une SLS «classique» qui réalise le premier des deux exercices en 3,8 secondes.
Si ces premières infos et photos sont apparues à la faveur d’un célèbre magazine allemand, il faudra attendre la présentation officielle de l’auto (ce qui ne saurait trop trainer) pour connaître la vitesse de pointe de la belle et, surtout, son autonomie, véritable bête noire des voitures électriques.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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