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La principale spécificité stylistique de ce Spyder, c’est son couvercle arrière doté de deux bosselages ainsi que la présence d’un couvre-capote qui se profile vers l’arrière. Très proche du dessin de la précédente version, ce nouvel élément dynamise en complètement l'allure, lui donnant un look particulier, qui la distingue au premier coup d'oeil des autres modèles de la gamme. A bien y regarder, on remarque aussi une échancrure supplémentaire entre le bouclier et le capot avant, à la base de ce dernier.

L’habitacle a été particulièrement épuré. Le constructeur y a retiré tous les éléments de confort jugés superflus, et notamment le dispositif multimédia et la climatisation (qui restent toutefois disponibles en option). Les sièges baquet sont également spécifiques, tout comme le volant de 36cm.

Autant d’éléments qui permettent à ce Spyder de s’alléger d’une trentaine de kilos (1.315 kilos) par rapport à une Boxster classique.

Ce gain de poids s’accompagne d’un changement mécanique de taille : le Flat-six 3.8l de la 911 remplace ici l’habituel 3.4l. La configuration est la même que celle que l’on peut retrouver dans le Cayman GT4, et développe quelque 375 chevaux et 420Nm. Le tout, couplé exclusivement à une boîte de vitesses à six rapports qui fait passer le tout aux roues arrière.

Les performances s’en trouvent donc bonifiées, et 4,5 secondes suffisent désormais à passer de 0 à 100km/h tandis que la vitesse de pointe grimpe à 290km/h (5 secondes et 288km/h pour le Boxster GTS). La consommation moyenne homologuée s’établit, elle, à 9,9l/100km.

Dévoilée en première mondiale au Salon de New York à partir du 3 avril 2015 et disponible à la commande dans la foulée, la Porsche Boxster Spyder sera livrable à partir de juillet prochain. Son prix : 82.430 euros.

Nicolas Morlet

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