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Avec elle, Spyker entend enfin toucher les foules, ou tout du moins, élargir son portefeuille de clients. En effet, la B6 devrait être sensiblement moins chère que la C8 Aileron (seule rescapée de la gamme avec sa version roadster) tant à l’achat qu’à la production, qui sera confiée à un partenaire dont le nom sera annoncé plus tard dans l’année, en même temps que les données techniques.

La B6 se fait aussi nettement plus compacte que la C8 Aileron et affiche un gabarit comparable à celui d’une Porsche Cayman. S’il ne sera pas aisé d’égaler l’allemande en terme d’efficacité, la néerlandaise n’en a cure, et entend miser avant tout sur le charme de sa plastique et de sa réalisation - un brin surannées il faut bien l’avouer- pour séduire.

L’auto affiche en effet toute la saveur de la marque : les optiques avant étirées qui lui confèrent un regard perçant, les galbes prononcés, l’allure trapue. Mention spéciale aux feux arrière, véritables œuvres d’orfèvrerie. La partie la plus soignée est sans doute l’habitacle, qui renvoie à une autre époque via divers détails (levier de boîte), à l’univers de l’aviation via d’autres (contacteurs, …), le tout dans un traitement de cuir à croisillon intégral. On aime, ou pas, mais l’on ne peut que saluer la réalisation.

Spyker ne désire pas communiquer sur les détails techniques dans l’immédiat, mais l’annonce sans ambages : si le véhicule exposé à Genève est officiellement un concept, la version définitive n’en diffèrera que très peu, et devrait arriver dès l’an prochain. Ce que l’on peut déjà deviner grâce à son appellation, c’est que la B6 embarquera un moteur six cylindres. Pour le reste…

Nicolas Morlet

V12-GT

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