Supercar Lexus LF-A

Elles sont toutes vendues!

Bien que les livraisons ne démarrent pas avant octobre, la marque a annoncé avoir vendu l’intégralité des 500 exemplaires prévus.

Lexus LF-A - blanche - détail, feu arrière

L’on situe la naissance du phénomène Supercar au début des années 80, avec l’apparition des Ferrari 288 GTO et Porsche 959.

Ces autos exceptionelles, caractérisées par une puissance spectaculaire, une esthétique hors du commun et un prix de vente aussi élevé que la production en était limitée ont alors engendré une frénésie spéculatrice encore jamais vue dans le monde de l'automobile.

Cette mode s’est progressivement étendue aux autres constructeurs, jusqu'à finalement devenir une fin en soi pour des marques Bugatti ou McLaren.

Tout cela s’est éteint avec la crise du début des années 90, avant de renaitre avec des modèles tels que la Ferrari Enzo ou la Porsche Carrera GT.

La Lexus LF-A constitue un cas unique dans le monde très exclusif des Supercar, puisqu’elle est née de parents roturiers, n’ayant aucun quartier de noblesse dans leur ascendance. En effet, les marques concurrentes en sont quelquefois à plusieurs générations de voitures de sport et souvent un palmarès en compétition éloquent, ce qui justifie partiellement le prix de ces autos.

La LF-A, elle, ne peut mettre en avant que des modèles tels que la Celica ou la Supra Turbo, plus connotés « Fast and Furious » que Goodwood… Bon, il est vrai qu’il y a eu aussi la jolie Totota 2000 GT de 1968, qui a fait une apparition aux mains de James Bond en version Spyder.

Dans ces conditions, arriver a convaincre 500 acheteurs de signer un bon de commande n’a rien d’évident, quelles que soient les qualités dynamiques de la Supercar en question.

La Lexus LF-A est bien sur très performante, très sophistiquée, et plutôt jolie, ce qui a contribué à son succès, mais nous devons admettre avoir été étonnées par la facilité avec laquelle la marque a écoulé les 500 exemplaires programmés, d'autant plus qu'un tiers de ces berlinettes ont été vendues en Allemagne!

Il faut dire que le géant nippon n’a pas fait les choses à moitié. La LF-A embarque un V10 de 4.8l de cylindrée développant la bagatelle de 560 chevaux perchés très haut, à 8.700 tr/min, pour un couple de 480Nm à 6.800 tours.

Placé en position centrale arrière, il est secondé par une boîte de vitesses séquentielle à six rapports pour faire passer tout ça à la route via les roues arrières. Alors bien sûr, les performances sont en regard : 3,7 secondes suffisent à atteindre les 100 km/h, tandis que la vitesse de pointe est annoncée à 325 km/h.

Charles Paxson

V12 GT

L’émotion automobile



Vos commentaires

Soyez le premier à commenter cet article !
Veuillez cliquer sur le bouton [Ajouter un commentaire] ci-dessous.