Veritas RS III

Plaisirs solitaires

Le nom de Veritas ne vous évoque probablement rien. Cette firme est née dans les décombres de l'Allemagne d'après guerre et a produit quelques jolies barquettes à mécanique BMW 6 cylindres jusque dans les années 50. Pourtant, cela fait une bonne dizaine d’années déjà que l’on en entend parler à nouveau, comme simple projet d’abord, puis comme concept et donc, désormais, comme réalité commerciale. Cette monoplace des routes devrait être produites à 30 exemplaires, dont la livraison débutera au tout début de l’année prochaine.

Veritas RS III - grise - 3/4 arrière gauche Veritas RS III - grise - 3/4 arrière gauche Veritas RS III - grise - 3/4 avant droit, sur circuit Veritas RS III - grise - 3/4 avant gauche Veritas RS III - grise - arrière Veritas RS III - grise - face avant Veritas RS III - grise Veritas RS III - grise - profil
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La Veritas RS III est une barquette monoplace au style pour le moins affirmé, à défaut d’être vraiment élégant. L’avant peut rappeler, par sa calandre notamment, une certaine Fisker Karma, tandis que l’arrière, très ramassé et intégrant un imposant diffuseur rappelle que cette RS III n’est pas là pour faire de la figuration. En effet, sous son style directement hérité de certaines monoplaces de circuit, l’auto embarque le V10 5.0l de 507 chevaux de la BMW M5 (ses ancêtres aussi étaient motorisés par BMW). Avec une telle cavalerie sous le capot, combinée à un poids plume fait de carbone et de kevlar (1.080 kilos), l’exercice du 0 à 100 km/h devient une formalité dont la Veritas RS III s’acquitte en 3,2 petites secondes, avant d’aller titiller les 350km/h en vitesse de pointe (347km/h enregistrés).

La Veritas RS III sera, dans un premier temps, produite en série limitée à 30 exemplaires, dont cinq ont déjà été réservés par des clients aux quatre coins de l’Europe (Espagne, Monaco, Grande-Bretagne, Suisse), et même du monde, puisque le dernier exemplaire vendu en date partira pour l’Australie. Le prix de cette barquette, toute dédiée au plaisir de conduite de son unique passager est facturée 260.000 euros. Un prix d’ami, comparé aux 750.000 euros demandés pour une SLR Stirling Moss, de la même trempe.

Nicolas Morlet

V12-GT



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