Avec la crise traversée par les mondes financiers et automobiles depuis l’an dernier, Audi était en droit de se faire du souci pour sa branche «personnalisation».
Mais il n’en a rien été, puisque les ventes ont suivi leur courbe de croissance amorcée au début du programme : «Nous avons de plus en plus de demandes» commente Ann Thibaut, «cela vient du fait que nous étendons chaque année notre réseau de vendeurs agréés dans nos concessions Audi (par le biais d’une formation ciblée Audi Exclusive) et par l’extension de show-rooms mettant nos propositions en valeur».
Pour se faire une idée, en Belgique, un des pays les plus dynamique auprès de Quattro GMBH, le nombre d’acheteurs faisant appel à Audi Exclusive varie de 0,5 à 12% (à titre de comparaison, S-Line, qui existe depuis bien plus longtemps, représente 3 à 33% selon les gammes). Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont pas les «8» qui sont les plus concernées, mais les A5/S5, avec, selon les finitions et motorisations, 8 à 12% des clients.
Quant au prix d’une personnalisation Audi Exclusive, «Il est impossible de donner un prix moyen global, tant les possibilités sont nombreuses. Et les prix varient fortement, cela va de 400 euros le jeu de tapis personnalisés à plus de 20.000 euros pour un intérieur complètement sur-mesure dans une A8» explique notre interlocutrice, qui accepte quand même de nous donner un ordre d’idée moyen de ce que les clients dépensent.
Et cela augmente bien évidemment au fur et à mesure que l’on monte en gamme puisque si le client met en moyenne 2.500 euros d’Exclusive dans une TT, une A3 ou une A4, il débourse le double lorsqu’il s’agit d’une A5, A6 ou d’un SUV et double encore la mise une fois qu’il s’offre une A8 ou une R8.
Si la nouvelle A8 vient d’être présentée officiellement il y a quelques jours, il faudra encore patienter un bon trimestre avant de pouvoir profiter du luxe offert par Audi Exclusive, le temps de la mise au point des cuirs, habillages, teintes, etc... Un peu de patience donc.
Nicolas Morlet
V12 GT
L’émotion automobile
Crédit photos : Hans Knolten Bensel